

Aujourd’hui 28 février, Annie Girardot s’en est allée pour toujours…
Même si depuis la déclaration de sa maladie en 2007, elle nous avait déjà un peu quitté…
Quelle tristesse pour moi qui avais écrit pour elle le personnage de Pauline Feccetti, alias Valentine Croizer, de mon roman « Au bord des cendres ».

« Ici, tout le monde croit que je m’appelle Pauline Feccetti, mais ce n’est pas vrai. Je devais me cacher, à cause des salauds que je n’ai pas oubliés. Je n’ai pas oublié, non. »
… « J’arrache de mon cou la clé de l’armoire, et je m’avance en me tenant au lit. Je vais jusqu’à l’armoire. Allez, souviens-toi Valentine… Dans ma main tremblante, la clé trouve enfin le trou de la serrure. Dieu que je me sens vieille, pour la première fois… Je tourne la clé, et j’ouvre la porte ».
Extrait « Au bord des cendres » de JF Bouygues, Ed Les Nouveaux Auteurs

« Et s’il y a une chose qui ne disparaîtra jamais… c’est la chaleur de votre amour ». A. Girardot
Ainsi va la vie… Merci pour tout, Madame.
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